A. Brignon, "L’abbé Bacheley et la découverte des premiers dinosaures et crocodiliens marins dans le Jurassique des Vaches Noires (Callovien/Oxfordien, Normandie)", in Comptes Rendus Palevol, vol. 15, n°5, avril-juin 2016, p. 595-605. A. Brignon, "Le premier 'chasseur de dinosaures' en France : l'abbé Charles Bacheley (1716-1795)", in Fossiles, Revue française de Paléontologie, n°27, p. 36-42. A.D. Fougeroux, L.C. Cadet, A. Lavoisier, "Rapport fait à l’Académie Royale des sciences d’une observation communiquée par M. l’Abbé Bachelay [sic], sur une pierre qu’on prétend être tombée du ciel pendant un orage", in Introduction aux Observations sur la Physique, sur l'Histoire Naturelle et sur les Arts, n°2, 1777, p. 251-255. L.-B. Guersent, "Éloge de Charles Bacheley", in Mag. Encycl., n°6, an IX, 1801-1802, p. 377-378. A. Héron, Liste générale des membres de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Rouen de 1744-1745 à 1900-1901, Rouen, Léon Gy, 1903.

En 1755, il communiqua à l’Académie de Rouen un mémoire intitulé Observations lithologiques sur la formation des cailloux, qui fut lu par le naturaliste et chirurgien Claude-Nicolas Le Cat (1700–1768), le 20 novembre 1755.
Il présenta les résultats de ses investigations géologiques sur la carrière de Sainte-Catherine, en Calvados, devant l’Académie de Rouen en 1780 et les publia dans le Journal de Physique en 1782.
Il présenta également en 1782 devant l’Académie de Rouen un mémoire intitulé Jugement de l’Académie des Sciences de Paris sur les fossiles de la côte Sainte-Catherine.
Bacheley s’intéressa également à la zoologie et présenta en 1772 une notice intitulée Sur un Vers marin, pourvu d’un suceoir à chaque extrémité.

La Bibliothèque centrale du Muséum national d'histoire naturelle à Paris conserve une liste manuscrite de fossiles (oursins, mollusques, coraux et spongiaires) du pays d’Auge envoyés par Charles Bacheley (1716–1795) au géologue Jean-Étienne Guettard (1715–1786) en octobre 1759, sous la cote : BCM Ms1971/46a. Ils proviennent des calcaires du Bathonien supérieur (Saint-Pierre-sur-Dives) et de la Craie glauconieuse à Spongiaires siliceux du Cénomanien de Saint-Hymer, Coquainvilliers et Lisieux. Plusieurs spongiaires siliceux fossiles envoyés par Bacheley furent décrits et figurés par Guettard en 1770 dans le tome 3 de ses Mémoires sur différentes parties des Sciences et Arts.

Charles Bacheley avait constitué un important cabinet d’histoire naturelle qui se visitait à Rouen. En l’an VI (1797–1798), après le décès de Bacheley, l’administration du département fit l’acquisition de son cabinet d’histoire naturelle. Le gouvernement révolutionnaire venait de regrouper en 1796, autour de l’École centrale de Rouen, une bibliothèque, un musée de peinture et un musée d’histoire naturelle, dans lequel prit place la collection de Charles Bacheley.