Fils de Joseph d'Aloïa et de Rose Trevigne, il épouse Thérèse Testa, née à Piedimonte San Germano (Italie), dont un fils, Antoine d'Aloïa (cf. fiche à ce nom).
Après avoir tenu une épicerie à Lons-le-Saunier, rue des salines, il est nommé en 1934 tambour de la Ville puis afficheur municipal. Figure pittoresque, connu de tous les Lédoniens, il sillonne les rues, jalonnées de placards d'affiches et d'avis de décès, jusqu'à sa retraite en 1971. Il offre alors son tambour à l'harmonie municipale et reçoit la médaille de Rouget de Lisle par laquelle la Ville le récompense de ses longs services.
Collectionneur passionné, compositeur de couplets consacrés aux événements locaux, grand amateur d'histoire et curieux de vieux livres, il est membre de la Société d'émulation du Jura jusqu'à sa mort.
Il meurt chez son fils à Auxerre.
Ancien combattant de la classe 1914
Croix de guerre d'Italie