Avocat, homme politique.
Il a contribué à fonder à Alençon le journal radical Le Progrès de l’Orne (il en fut le correspondant parisien en 1872), fut secrétaire de rédaction du journal La Révolution (1876), et rédacteur en chef du Foyer républicain (journal socialiste d’Alençon) en 1889. Il préconisa la création de syndicats d’ouvriers à Flers, fondant le Syndicat de l’industrie cotonnière de Flers et l’Association amicale de l’Orne (1893) dont il fut le président.
A Paris, il a été adjoint au maire du 3e arrondissement (1888-1890), conseiller municipal du 3e arrondissement (quartier des Arts et Métiers) de 1890 à 1900 (groupe socialiste), vice-président du Conseil municipal de 1893 à 1894. Il s’était spécialisé dans les questions relatives à l’enseignement (suppression des bataillons scolaires, organisation du travail manuel dans les écoles primaires, cours techniques du soir réservés aux apprentis).