architecte.
Sans formation préalable en architecture, Bigot est placé au sortir du collège comme commis des ponts et chaussées sur le chantier de construction du canal de Nantes à Brest. En 1829, il entre dans l'atelier de Seheult, architecte départemental et diocésain à Nantes et se perfectionne par un stage de deux mois dans l'atelier de l'architecte parisien Garnaud (juillet-août 1834).
En 1835, il est nommé architecte départemental du Finistère et, en 1837, architecte diocésain, à la mort de Martret-Préville, ingénieur des ponts et chaussées. En 1872, il est nommé architecte pénitentiaire chargé de la maison d'arrêt de Landerneau ; en 1873, il cède le poste d'architecte départemental à son fils Gustave Bigot (1839-1905). Il conserve ses fonctions d'architecte diocésain jusqu'en janvier 1892 et obtient le titre d'architecte diocésain honoraire.