142e congrès, Pau, 2017 - Circulations montagnardes, circulations européennes

mardi 25 avril 2017 - 09:30


III. Des passages : contraintes et dynamiques

Sous-thème : III.3. Parler, nommer, cartographier

Titre : Henri Vallot (1853-1922) et la Commission de topographie du Club alpin français

Présidents :
BART François
, professeur émérite de l'université Bordeaux-Montaigne, directeur de la revue Les Cahiers d'Outre-Mer
LAMAZOU-DUPLAN Véronique , maître de conférences en histoire médiévale à l'université de Pau et des pays de l'Adour

Au fur et à mesure que les hommes s’approprient le domaine de la haute montagne, ils éprouvent le besoin d’en connaître, avec de plus en plus de précision, la topographie, et de consigner leurs connaissances sur des cartes où les altitudes et la représentation du relief seront de plus en plus minutieuses et proches de la « vérité topographique ». C’est dans ce contexte que va se développer, à la fin du XIXe siècle, dans les massifs français des Pyrénées et des Alpes, une cartographie officieuse, privée, œuvre d’une cohorte d’alpinistes et de passionnés du milieu montagnard, membres du Club alpin français. La création en 1903 d’une Commission de topographie au sein du Club, dont l’ingénieur centralien Henri Vallot sera jusqu’à la déclaration de guerre en 1914, l’« âme » et la « cheville ouvrière » va fédérer toutes ces initiatives privées, et leur conférer une légitimité. Après avoir retracé la situation avant la création de la commission, nous examinerons le rôle d’Henri Vallot au sein de cette commission, avant d’évoquer quelques acteurs importants de cette parenthèse cartographique et scientifique, où collaborent cartographes professionnels de l’armée et cartographes amateurs passionnés de haute montagne.

--
Mme Annie LAGARDE-FOUQUET, Ingénieur en retraite

Membre des sociétés savantes :
Société de géographie, Membre
Société des amis du vieux Chamonix, Membre