138e congrès, Rennes, 2013 - Se nourrir. Pratiques et stratégies alimentaires

vendredi 26 avril 2013 - 08:30


Thème VII. Les boissons
Titre : Agrobiodiversité de la vigne en Grèce ancienne et actuelle : approche bio-archéologique et morphométrique

Présidents :
DEMOUY Patrick
, professeur d'histoire du Moyen Âge à l'université de Reims, professeur associé à l'Institut catholique de Paris
LE BLÉVEC Daniel , professeur émérite des universités

En dépit de l’abondance de données archéologiques, génétiques et biogéographiques, l’origine et l’histoire de la vigne cultivée (vitis vinifera L.) restent mal connues. Si la taille et la forme des pépins sont des critères utilisés depuis longtemps pour distinguer la vigne sauvage de la vigne domestique, la morphométrie permet de dépasser cette distinction.
Afin d’apporter des éléments à la connaissance de l’histoire de la vigne en Grèce, où la présence de la vigne et la consommation de ses fruits est attestée depuis le Néolithique par l’étude des macro-restes végétaux, il est possible d’étudier la diversité actuelle et les relations qui existent entre les cépages grecs et ceux des autres régions, ainsi qu’entre les variétés actuelles et la vigne cultivée ancienne. Pour cela, il est nécessaire d’établir un référentiel actuel étendu, qui compte des variétés grecques, mais aussi italiennes, bulgares, roumaines, turques, chypriotes, ainsi que des individus sauvages provenant de Grèce. Afin de comprendre comment sont structurées les populations grecques, des mesures morphométriques traditionnelles et géométriques sont effectuées sur le matériel actuel, ainsi que sur du matériel archéologique non carbonisé provenant d’un sanctuaire d’Héra situé sur l’île de Samos (VIIe siècle avant notre ère).

--
Mme Clémence PAGNOUX, Doctorante en archéologie à l'université Paris I - Panthéon-Sorbonne