jeudi 25 avril 2013 - 08:30

Thème II. Du terroir au garde-manger planétaire

Sous-thème : II.D. Nourritures et produits du littoral

Titre : La consommation de coquillages et crustacés en milieu monastique au Moyen Âge et au début de l'époque moderne

Présidents :
HESSE Albert, directeur de recherche, université Paris VI - Pierre et Marie Curie, membre de l'UMR Sisyphe
LANGOUËT Loïc , docteur en sciences physiques et en histoire, ancien chargé de cours en archéologie et archéométrie aux universités Paris I, Rennes I et Rennes II

Si l’étude des vestiges fauniques sur les sites archéologiques médiévaux se développe, la malacofaune est rarement conservée et étudiée. Les sources littéraires médiévales et modernes se montrent particulièrement discrètes à ce sujet. Pourtant, le recensement des composants de dépotoirs de sites médiévaux atteste que la consommation de coquillages a bel et bien existé et semble loin d’être un épiphénomène.
Les communautés monastiques littorales, comme celles des abbayes de Landévennec (Finistère) ou de Fontdouce (Charente-Maritime), sont dans ce cas un sujet d’étude privilégié. L’observance – plus ou moins stricte – des jours « maigres » en fait des consommateurs sans doute réguliers de fruits de mer. Il pourra alors être intéressant de comparer les données issues des fouilles et celles issues des archives éventuellement conservées de ces établissements. Ces recherches font actuellement l’objet d’une thèse en cours au sein de l’université Rennes 2 et du CReAAH (Centre de recherche en archéologie, archéosciences et histoire), UMR 65566.
Co-auteur : Catherine DUPONT

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Mme Catherine DUPONT, Archéomalacologue, chargée de recherche au CNRS, membre du Centre de recherche en archéologie, archéosciences, histoire (CREAAH, UMR 6566, université Rennes I / CNRS)

Membre des sociétés savantes :
>  Association Émilie Campmas, Comité scientifique
>  Association Manche Atlantique pour la recherche archéologique dans les îles, Membre
>  Société préhistorique française, Membre du conseil d'administration

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Mme Laura LE GOFF, Doctorante en archéologie à l'université Rennes II, Membre du Centre de recherche en archéologie, archéosciences, histoire (CREAA, UMR 6566, CNRS)